19 septembre 2018
Situé au 3e étage de l’Hôtel de police du 5e arrondissement de Paris, au 4 rue de la Montagne Sainte-Geneviève, c’est essentiellement par la richesse de ses collections que se distingue le Musée de la Préfecture de police.
Créé en 1909 à l’instigation du préfet de police Louis Lépine, le musée propose gratuitement, sur 300 m², une histoire du crime et de la police du XVIIe siècle à nos jours. Structuré en 5 espaces (histoire de la police parisienne, crimes et châtiments, Paris en guerre, métiers de la Préfecture de police, police technique et scientifique), il présente, avec force panneaux d’information, 2 000 pièces de collection : costumes, lettres, registres, estampes, photographies, pièces à conviction, armes et autres instruments liés aux crimes et à leur punition, moulages…
Guide indépendante, passionnée par son métier, Anne-France Seraglini nous a fait partager ses connaissances très documentées et sa curiosité sur le sujet, lors de la visite que notre groupe de 24 personnes y a effectué le 19 septembre 2018. Nul doute qu’on saura désormais faire la différence entre cabriolets, poucettes et menottes ou indiquer que l’expression « entrer à l’œil » vient de l’insigne en forme d’œil que portaient les inspecteurs de la Brigade mondaine pour entrer dans les établissements qu’ils avaient à surveiller.
A noter qu’au bureau d’accueil, de nombreux dépliants ou brochures d’information très intéressants, en dehors de la présentation même du musée, sont à la disposition des visiteurs : « la police parisienne en 22 adresses », « la police parisienne en 22 dates », « la police parisienne en 22 romans historiques », « enquête au Musée de la Préfecture de police », « les trésors des archives de la Préfecture de police : de l’assassinat d’ Henri IV à la Libération de Paris ».
À signaler enfin, pour celles et ceux qui veulent en savoir plus, un ouvrage collectif: Dans les archives secrètes de la police : quatre siècles d’Histoire, de crimes et de faits divers / sous la direction de Bruno Fuligni . – L’Iconoclaste, 2009.
Patrick Goczkowski
Crédits photos : Carole Léton et Françoise Goczkowski